La thèse porte sur le travail atypique, qui regroupe les formes de travail subordonné qui s’écartent du modèle standard du contrat à temps plein et à durée indéterminée (travail intérimaire, titres-services, flexi-jobs, travail de plateforme, contrats « article 60 », etc.). L’objectif de la recherche est d’instruire le « procès », à charge et à décharge, du développement du travail atypique en Belgique afin de déterminer si ce développement a effectivement consisté à se «débarrasser » du droit du travail ou s’il vise plutôt à l’adapter dans des contextes variés afin qu’il protège plus efficacement certaines catégories de travailleurs pour lesquelles le droit du travail classique ne parvient pas à remplir sa fonction protectrice.
Cette thèse est réalisée dans le cadre de la bourse FRESH.