Raida Torjmen s’intéresse à déterminer le positionnement du droit du patrimoine culturel tunisien par rapport aux différentes approches des études patrimoniales. Une première approche positiviste orthodoxe existe, elle tend à protéger l’aspect matériel du patrimoine en s’appuyant exclusivement sur les experts conventionnels. D’autres approches hétérodoxes, critique, constructiviste et post coloniale existent. Ces dernières approches se présentent comme un substitut à l’approche orthodoxe et elles cherchent à considérer le patrimoine comme une construction sociale, de nature principalement immatérielle, dont ils incombent aux parties prenantes la charge de protection du patrimoine.
Cette thèse est réalisée dans le cadre d’un financement WBI sous la direction des Professeurs Julien Pieret et Maysoun Bouzid. Le Comité d’accompagnement est formé par Barbara Truffin et Marie Cornu.