Cette thèse est réalisée dans le cadre d’un financement du Fonds de coopération Esprit Libre de l’ULB avec comme terrain d’étude le service public de l’eau dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo. Elle repose sur une appréhension socio-juridique du phénomène de la « petite » corruption et entend mettre au jour la coexistence d’ordres juridiques différents (les normes officielles, de nature pénale ou administrative, les normes sociales et les normes pratiques) perçus, investis et articulés par différents acteurs de façon tantôt conflictuelle, tantôt complémentaire, en empruntant un cadre théorique à l’anthropologie du droit et au paradigme pluraliste appuyés par des données empiriques produites à l’occasion de longues périodes d’observations participantes complétées par des entretiens semi-dirigés avec les acteurs concernés.
Avec la direction des Prof. Julien Pieret et Carla Nagels.